L’Ifremer a publié ce 13 février 2024 son bilan annuel sur l’état des ressources de poissons en France.
1 – Une légère progression dans l’hexagone
Un léger mieux au niveau de l’hexagone, 56 % des volumes de poissons débarqués proviennent de populations exploitées durablement contre 54 % en 2021. Mais des chiffres encore très loin de l’objectif de 100 % des populations pêchées au niveau du rendement maximum durable (RMD) fixée par la commission européenne.
Les débarquements de poissons en France hexagonale en 2022 totalisent 347 000 tonnes.
II – Une situation qui se détériore dans le golfe de Gascogne
La situation se dégrade depuis près de 15 ans dans le golfe de Gascogne. En 2010, 44 % des poissons pêchés provenaient e populations en bon état, contre 37 % en 2022. En un an, la part des stocks supêchés et dégradés passent de 13 % à 17 %.
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III – La situation se dégrade pour la sardine surpêchée
La sardine est surpêchée et sa population a du mal à se renouvelée. C’est la deuxième espèce en volume la plus pêchée après le merlu de l’atlantique nord dont les stocks sont en bon état.
Le tourteau et le maquereau sont aussi considérés comme des espèces surpêchées.
En revanche, cela va mieux pour la langoustine, la sole, le bar, le merlan, le lieu jaune et le thon rouge. Ces espèces ont des stocks reconstituables ou en reconstitution.
